Quels sont les signes qui montrent que je suis fertile ? Tous les signes de fertilité sont-ils vraiment fiables ? Dans cet article, nous faisons le point sur les 3 signes de fertilité les plus sûrs. Grâce à eux, vous pouvez identifier facilement votre entrée et votre sortie de période fertile. Et plus précieux encore : ils vous permettent de repérer votre ovulation ! Une aide fabuleuse si vous êtes en projet bébé ou si, au contraire, vous pratiquez la contraception naturelle.
La glaire cervicale : le meilleur signe que je suis fertile
Le signe généralement le plus évident de la période fertile chez la femme est la glaire cervicale. Vous savez, ce fluide que l’on appelle souvent « pertes blanches », sans vraiment savoir si elles sont normales ou pathologiques.
En fait, la grande majorité de nos pertes sont tout à fait normales et je dirais même plus : elles sont le signe de notre pleine santé ! En effet, leur rôle pendant la phase fertile est de nourrir les spermatozoïdes, de les garder en vie et de faciliter leur trajet jusqu’à l’ovule à féconder.
La glaire cervicale est produite en plus grande quantité au cours de la période fertile, ce qui la rend plus facilement visible dans la culotte ou sur le papier toilette après s’être essuyée. De plus, son aspect change tout au long du cycle menstruel et plus particulièrement encore durant la période de fécondité.
Elle passe souvent d’une teinte blanchâtre à translucide durant cette phase, et devient de plus en plus étirable lorsqu’on la prend entre les doigts. Au moment de l’ovulation, la glaire cervicale est très fertile jusqu’à ce que, d’un coup, elle disparaisse ou change brutalement d’aspect. C’est ce changement qui indique que l’ovulation vient d’avoir lieu.
Sachez également que chaque femme a un profil de glaire qui lui est propre et c’est seulement après quelques cycles d’observation que l’on peut savoir avec précision quel est l’aspect de notre glaire cervicale au cours de notre période fertile.
Certaines femmes ont du mal à observer leur glaire cervicale, ce qui n’est absolument pas une fatalité. Quelques ajustements au niveau de l’hygiène de vie suffisent généralement à régler le problème. Mais il est également possible de choisir un autre signe pour repérer sa période fertile : à savoir la position, la texture et l’ouverture du col de l’utérus.
Le col de l’utérus : un signe de fertilité plus subtil
L’autopalpation du col de l’utérus se fait en insérant un doigt propre dans le vagin. Elle demande donc d’être à l’aise avec son corps et confiante à l’idée de cette manipulation. Ceci dit, elle permet d’acquérir une connaissance encore plus fine de son corps que l’observation et le ressenti de la glaire cervicale.
C’est aussi l’un des signes qui me montrent que je suis fertile. En effet, la position, la texture et l’ouverture du col de l’utérus évoluent au cours du cycle menstruel, en fonction de la fertilité et de l’infertilité de la femme.
Globalement, vous pouvez retenir que le col de l’utérus est long dans le vagin, ferme comme le bout du nez et fermé en période infertile. Il est alors facilement accessible avec le doigt. Et il est au contraire haut dans le vagin, mou comme le lobe de l’oreille et ouvert en période fertile. Dans ce cas, il n’est pas toujours simple à toucher tellement il est loin dans le vagin.
Dit comme ça, identifier les différentes phases du cycle semble évident, mais dans les faits, l’autopalpation du col de l’utérus n’est pas si simple. Si vous avez déjà eu des enfants par exemple, il se peut que votre col soit toujours légèrement ouvert, ce qui rend plus difficile la distinction ouvert/fermé.
En symptothermie, qui est une méthode de gestion naturelle de la fertilité, on opte soit pour l’observation de la glaire cervicale, soit pour l’autopalpation du col de l’utérus, toutes deux couplées à la prise de température corporelle. Cette dernière observation constitue le 3e signe de fertilité qui ne trompe pas !
La prise de température : là pour valider mon ovulation
La température fait également partie des signes qui indiquent que je suis fertile. En effet, notre température corporelle évolue au cours de notre cycle menstruel, sous l’influence de nos hormones.
Dans la première phase du cycle, aussi appelée phase folliculaire, notre température corporelle est basse, constituant un plateau bas de températures.
C’est juste après l’ovulation, avec la production de progestérone, que notre température corporelle augmente d’un coup. Elle créé alors un plateau haut de température, qui chutera avec la baisse de progestérone dans le corps, à l’arrivée des règles.
Il y a tout de même quelques règles à connaître pour maîtriser ces observations, à commencer par l’utilisation d’un thermomètre à double décimale. En effet, les thermomètres classiques ne sont pas suffisamment précis.
L’approche symptothermique est par ailleurs très précise sur les règles d’utilisation de la température corporelle comme indicateur de fertilité.
Globalement, la montée de température est validée après 3 températures hautes significatives. Ce faisant, nous pouvons être sûres que l’ovulation est passée et que nous sommes sorties de notre période fertile. La prise de température est clairement le signe le plus fiable de la sortie de période de fertilité.
En revanche, avec la prise de température, il n’est pas possible de cerner avec précision l’entrée en phase fertile à chaque cycle. Grâce à la température, c’est seulement une entrée théorique en phase fertile qui est déterminée. Elle se calcule après la montée de température donc après coup.
Par ailleurs, les cycles précédents sont également toujours observés pour déterminer l’entrée théorique en phase fertile.
Des signes secondaires plus ou moins significatifs
À ces 3 signes principaux de fertilité s’ajoutent des signes secondaires, qui peuvent toutefois être très significatifs pour certaines femmes.
Le plus courant des signes qui indiquent que je suis fertile est une douleur au moment de l’ovulation. Celle-ci peut être très variable d’une femme à l’autre : certaines vont la sentir pendant quelques jours, d’autres pendant quelques heures, d’autres encore pendant seulement quelques minutes. Et de nombreuses femmes ne ressentent aucune douleur au moment de l’ovulation.
Il faut savoir aussi que la douleur ne correspond pas toujours au moment précis de l’ovulation, même si elle est liée à cet évènement. Il n’est donc généralement pas possible de repérer précisément l’ovulation avec cette observation, même si elle constitue un réel indicateur.
Certaines femmes observent quant à elles des douleurs au niveau des seins, ou bien des gonflements des seins associés à des ballonnements. Parfois, une cause hormonale est alors en jeu et peut être régulée à travers l’alimentation.
De nombreuses femmes observent également une augmentation de la libido au moment de l’ovulation. Rien d’anormal à cela : les hormones de l’ovulation nous poussent à la reproduction ! Là encore, cela passera inaperçu pour certaines femmes alors que d’autres ne pourront tout simplement pas omettre ce signe.
En conclusion, je vous invite donc à observer les signaux de fertilité qui vous conviennent le mieux, en gardant à l’esprit toutefois que certains sont plus fiables que d’autres.
Tout dépend également de l’objectif que vous avez en observant ces signes. L’enjeu n’est pas le même en contraception naturelle et en projet bébé que dans une simple observation curieuse ! 😉
No responses yet